La première modalité de connaissance est la rencontre. La connaissance scientifique  ne vient qu’après.

Au départ, le bébé ne « connaît » pas sa mère : il existe et s’épanouit à son contact.

 

Au début, la relation amoureuse nous fait découvrir comment la vie peut être intense, ce qui nous donne l’occasion de devenir « nous-mêmes ». L’inévitable conflit nous chassera du paradis de cette rencontre, que nous retrouverons après un temps – parfois très long ! – nécessaire pour constituer un « nous » vivifiant.

 

C’est dans l’appartenance que nous nous développons pleinement comme personnes.

« Suis-je le gardien de mon frère ? ». En reniant les liens de l’appartenance à la fratrie, Caïn signifie que pour tuer son frère il l’a rendu d’abord objet, chose.

 

Au dehors du sentiment d’appartenance – à une famille, à un peuple, à une histoire… - nous courrons le risque de rater toute rencontre et de ne connaître que l’isolement personnel et l’utilisation de l’autre.

 

Avec le partage et l’esprit de service, le sentiment d’appartenance est une des conditions du bonheur (Alberto Simone).

 

Renseignements: Dominique Lippens, feminin.sophdo@gmail.com